Le projet photovoltaïque

du Puits
de la Loge

Étudié depuis mai 2020, le projet du Puits de la Loge se situe au nord de la commune d’Annay-sur-Serein.

*Commission de régulation de l’énergie (CRE)

LA ZONE D'IMPLANTATION


Bordé par les RD89 et RD200 et situé non loin de la commune de Fresnes, le site choisi par W.E.B Energie est marqué par une grande étendue agricole, cadrée par des boisements.

Vous trouverez sur la carte ci-dessous :

∙ Les zones d’implantation potentielle, c’est-à-dire celles sur lesquelles l’implantation des panneaux solaires a été étudiée (rouge clair) ;
∙ L’emplacement final des panneaux qui a été choisi (rouge foncé).

Le saviez-vous ?

Avec 35 hectares, le projet est de taille modeste. Il respecte largement les limites préconisées par la Chambre d’agriculture de l’Yonne : 50 hectares maximum par parc et 10 hectares maximum par exploitant.

DES ÉTUDES POUR ADAPTER
LE PROJET AU TERRITOIRE


Tout projet de parc photovoltaïque fait l’objet d’études approfondies. Cette démarche passe par la réalisation d’un diagnostic préliminaire sur différents aspects (paysager et écologique avec l’étude de la faune et de la flore).

L’étude d’impact finale qui en résulte vise à évaluer les impacts du projet retenu afin de les Éviter au maximum, les Réduire ou les Compenser, selon la logique ERC définie au sein du Code de l’Environnement.

Ces études, de même que l'étude préalable agricole, sont réalisées par le bureau d’études Audiccé, expert indépendant. L’étude pédologique est, pour sa part, réalisée par la chambre d’agriculture de l’Yonne.

Un faible potentiel agronomique des terres concernées

Depuis plusieurs années, la filière agricole constate que le département de l’Yonne se situe au centre d’une zone où les rendements agricoles restent insuffisants. Si les conséquences des aléas climatiques sont observées et partagées par tous, c’est également la faible valeur agronomique des terres icaunaises qui est mise en cause dans ce phénomène.

Lors de la réalisation d’une étude pédologique, la Chambre de l’agriculture de l’Yonne évalue la qualité agronomique d’une terre agricole donnée sur une échelle de 1 (fort potentiel) à 4 (très faible). Sur la zone d’études, l’étude démontre que 85% de la zone étudiée présente un potentiel de classe 4 ; les 15% restants sont des terres de classe 3.

Potentialités agronomiques des terres

Source : Chambre d’agriculture de l’Yonne

Une insertion paysagère optimisée

L’étude paysagère a été menée par le bureau d’études indépendant Auddicé de façon à observer l’impact visuel du futur projet sur les environs de la zone d’études, tant d’un point de vue paysager strict que du point de vue des enjeux liés au patrimoine et au tourisme.

La configuration du paysage, telle que constatée par le bureau d’études, explique l’impact limité du futur parc solaire. En effet, le site d’implantation n’est visible que depuis la RD86 et la RD200. Les riverains de la commune de Fresnes n’auront pas de vues notables sur le projet, notamment en raison de la topographie et de la végétation.

Le projet suit les prescriptions paysagères par un retrait sur la zone Ouest afin de limiter l’impact visuel depuis la RD 86 ainsi qu’une concentration du projet pour éviter l’étalement à l’est de la zone d’étude.

Un impact limité sur l’environnement

L’étude écologique a eu pour objectif de recenser la faune et la flore présentes sur la zone du projet.

Concernant les végétaux, le cabinet d’études constate que les enjeux restent modérés sur l’ensemble de la zone potentielle d’implantation. À ce titre, les écologues ont relevé la présence de deux espèces patrimoniales (la Belladone et le Polygala chevelu) et d’une espèce envahissante à laquelle une attention particulière sera portée, afin d’en éviter son éventuelle extension.

W.E.B Energie a pris en considération ces aspects, en faisant en sorte que la zone finale dédiée au projet évite les secteurs les plus sensibles.

Concernant les animaux, les enjeux sont décrits par le cabinet d’études comme faibles, tant pour les mammifères que pour les oiseaux, au regard des populations présentes sur la zone d’implantation potentielle. Certaines zones présentent des enjeux qualifiés de modérés à forts pour des espèces particulières : le Hibou petit-duc scops, la Linotte mélodieuse, le Bruant Jaune, la Pie-grièche écorcheur ou encore l’Alouette lulu.
Dès la conception du projet, ces enjeux, qualifiés de modérés à forts, ont été pris en compte, en respectant le recul de 30m des lisières de forêts préconisé par le SCOT, mais également en concentrant le projet sur une zone centrale sur laquelle les enjeux sont faibles.

DES RESSOURCES POUR LE TERRITOIRE


Au-delà de son utilité dans l’accomplissement des objectifs de transition énergétique, l'installation d’un parc photovoltaïque est une opportunité pour son territoire d’accueil, en termes de retombées économiques directes et indirectes. Outre les taxes et impôts dont toute entreprise est redevable (taxe foncière, cotisation sur la valeur ajoutée et cotisation foncière des entreprises), l’exploitant du parc verse également aux collectivités l'imposition forfaitaire des entreprises de réseaux (IFER). Son montant annuel, déterminé par la puissance des panneaux installés, est estimé à 49 000 € pour Annay-sur-Serein et la Communauté de communes du Serein.
Ces ressources alimenteront le budget des collectivités et participeront donc au développement de projets et services publics locaux.

Par ailleurs, le chantier de construction stimulera l’activité économique du territoire, en sollicitant notamment les entreprises locales. Enfin, des mesures d’accompagnement seront proposées en lien avec les élus locaux. Le porteur de projet pourra ainsi contribuer au financement d’un projet local (ex : journée de nettoyage de la nature, bourse aux arbres et arbustes, installation de parcours de randonnée…).

OÙ EN SOMMES-NOUS ?


Un parc photovoltaïque se construit sur un temps long, marqué par de nombreuses étapes, dont l’objectif est d’adapter au mieux le projet à son territoire d’accueil. Pour qu’un projet voie le jour, il est nécessaire d’obtenir un permis de construire (avec étude d'impact) que seul le préfet de l’Yonne est habilité à délivrer. Le dépôt du dossier auprès de ses services est actuellement prévu à l’été 2022.